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1905 -

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Société historique et scientifique des Deux-Sèvres
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Le forum de la Société

La Société historique et scientifique des Deux-Sèvres est fondée pour favoriser les recherches archéologiques, scientifiques, littéraires et artistiques, particulièrement dans le territoire de ce département. C’est là l’article premier de ses statuts datant de 1905.

Ainsi, ce forum est un espace ouvert à tous. Chacun peut y apporter sa contribution par la messagerie de la Société : société.historique79@gmail.com

Aux questions posées par les étudiants, chercheurs et passionnés, la SHSDS tâche de répondre en fonction des articles de ses bulletins mais aussi par l’ensemble des connaissances de ses membres et encore par l’aide de tous ceux qui voudront bien apporter leur concours.

Vous avez une réponse à une question, n’hésitez pas à nous en faire part, nous la publierons sur ce forum et en avertirons le demandeur.

Les deux entrées privilégiées pour toute recherche, sont d’une part le bulletin de 2008 regroupant les « tables et index des bulletins et mémoires de 1905 à 2007 et les tables des publications de la Société de Statistique et publications antécédentes de 1830 à 1891 » et d’autre part les numérisations d’un nombre important de bulletins de ces mêmes sociétés par Gallica, le site de la Bibliothèque Nationale de France : Voyer la page Etudes pour plus d’informations et de moyens de recherche.

Mais encore, si vous souhaitez partager vos découvertes sur un patrimoine particulier du Département, n’hésitez pas à nous en faire part, nous la publierons dans l’espace Communication de ce forum. Oui, historiquement les membres de la Société ont toujours aimé partager leurs découvertes sur tout sujet intéressant les buts de la Société. L’espace communication vous est ouvert de la même manière en postant votre article sur la messagerie de la Société : société.historique79@gmail.com

Tous vos concours contiendront les références documentaires les plus précises que vous aurez et seront publiés de manière anonyme à votre demande.

Forum : Des questions posées à la Société

Des questions posées sur la messagerie de la Société auxquelles chacun peut enrichir les réponses en fonction de ses connaissances et de l’intérêt qu’il porte sur le sujet. Les demandeurs seront avertis par mail au fur et à mesure des réponses publiées.

en 2023

De Baptiste B. . Au sujet de l’ancienne tannerie Saraux

Question : Bonjour. Je me permets de contacter votre association car je suis salarié de l’entreprise Celencia, installée à Niort dans un bâtiment qu’elle est en train de réhabiliter. Ce bâtiment est situé au 47 rue du Bas Sablonnier, dans ce qui était l’ancienne tannerie Saraux. Ainsi, dans l’optique de s’inscrire dans le patrimoine local et de faire revivre le bâtiment, nous souhaitons retrouver ses anciens usages et connaître son historique au fil des années, mais ne retrouvons pour le moment que de très partielles informations. Pouvons-nous nous tourner vers vous pour avoir plus d’informations ou d’autres sources ? Je suis disponible pour tout échange téléphonique, par mail ou visioconférence à ce sujet. [...]

De Marie Chrsitine L. . Au sujet de la Libre Pensée et chevalier de la Barre

Question : Bonjour. [...] Auriez vous de la documentation sur l’histoire de la Libre Pensée dans les Deux- Sèvres , sur des libres penseurs locaux connus ? Nous faisons aussi des recherches pour avoir au plan local des informations relatives au Chevalier de la Barre : noms de rue, commémorations, etc…. [...]

Réponse : En réponse à votre demande concernant l'histoire de la Libre Pensée en Deux-Sèvres, nous avons le regret de vous informer qu'après avoir consulté les tables et index de la Société depuis 1905 et de la société de statistique depuis 1836, nous n'avons pas trouvé de communication ni d'articles y faisant référence. Ce qui ne veut pas dire que le sujet n'a jamais été abordé. En effet, il a pu en être question dans des études plus larges. Nous pensons par exemple aux travaux menés par le regretté Pierre Arches (1930-2020). Il était membre de notre société mais aussi de celle de Parthenay où il résidait. Il a publié un nombre considérable d'articles sur la vie politique (au sens large) du Département, sur la LDH à Parthenay etc...

La Fédération des Sociétés historiques des Deux Sèvres (https://fshds.fr/site/) a publié un bulletin spécial d'homage en 2021. Vous pouvez vous le procurer auprès de cette fédération ou bien vous pouvez vous rapprocher aussi de la Société historique de Parthenay et du Pays de Gâtine (https://sh2pg.fr/2017/). Nous poursuivons nos investigations et si nous trouvons un élément pouvant vous intéresser, nous vous le communiquerons volontiers.

En ce qui concerne le chevalier de la Barre, l'un de nos membres s'est beaucoup intéressé au personnage dans les années 90 et a fait partie des souscripteurs de la statue qui a été inaugurée à Montmartre en 2001 mais il ne pense pas qu'il y ait eu d'initiative à Niort pour dénommer une voie. Il a été membre pendant quelques années de la commission municipale qui s'occupait de cela. Il faut dire que le nombre de voies à dénommer depuis des années a baissé drastiquement ce qui se comprend la ville ne pouvait se développer à l'infini et une partie de cette commission a exigé que l'on fasse un effort sur les dénominations féminines... Ainsi la chevalier de la Barre a été oublié.

De Xavier M. . Au sujet de recherches sur la Vendée militaire

Question : Je suis un universitaire américain (bien que Français) et je suis en train d'écrire un livre sur la Vendée militaire entre 1796 et 1848 pour les éditions passés-composés. Je suis de passage en Vendée du 4 au 9 juin. Laurent Delenne m'a indiqué votre association comme étant susceptible de m'aider dans mes recherches.

De Gérard G. . Au sujet d'informations concernant un nom de rue

Question : Bonjour. Avant de formuler ma question, je me permets de vous présenter ma petite histoire. Mon grand-père d'origine vendéenne a rencontré ma grand-mère dans le nord de la France pendant la guerre 14-18. A sa démobilisation ils se sont installés rue des trois-coigneaux,endroit pratique pour mon grand-père qui était cheminot. A un certain moment,(ma mère ne se souvenait plus de la date) ils se sont installés Rue A. J'ai dans les archives familiales une lettre de mon père alors marin qui écrivait une lettre à sa fiancée qui habitait 31 rue A.(datée par la poste navale du 10 septembre 1945). Alors vous devinez peut-être les questions : - Où était la rue A ? - Quel nom porte-t-elle aujourd'hui ? - Pourquoi n'a-t-elle pas été baptisé dés sa création ? Voila mon histoire. Pouvez-vous m'aider de quelques façons que ce soit ? Merci d'avance de prendre le temps de me lire et peut-être de m'aider.

De Chrsitian D. . Au sujet du lieu-dit Benette de Xaintray

Question : Jeune retraité, je m'intéresse à l'histoire et au patrimoine de ma commune, Xaintray en général et en particulier du lieu Benette que j'habite depuis maintenant plus de 25 ans. Ce lieu-dit de Benette très peu documenté et pourtant chargé d'histoire comme en témoigne un dépôt monétaire trouvé sur mon terrain l'an passé. Mes recherches m'ont amené bien sur aux archives départementales. Toutefois selon les AD, certains des documents susceptibles de m'intéresser ne sont disponibles qu'auprès de la SHSDS. Exemple de documents absents des fonds des AD : Séance du 3 mars 1920 de la SHSDS "M. BIZARD lit une note sur un document trouvé à Xaintray. Cette pièce permet en particulier de poser nettement la question de l'origine du mot Xaintray" Note offerte à la société ; Séance du 4 octobre 1933 Dons : "De M. le Dr RICOCHON, de nombreuses photographies représentant les collections de M. BELLIARD, instituteur à Béceleuf et celles de M. C. MESNARD, maire de Xaintray". Sous quelles conditions ces documents peuvent être consultés, et le cas échéant copiés (Photo).

Réponse : Jadis les réunions de la Société historique permettaient aux membres du bureau de présenter des documents et des études assez courtes sur des sujets qui étaient évoqués dans les comptes rendus mais jamais développés. Ces documents étaient classés dans les archives de la société. Ces archives ont été confiées aux archives Départementales il y a longtemps mais comme dépôt privé. Ce dépôt privé à été transformé en un don qui permet donc maintenant une ouverture au public. En conséquence de quoi on peut aller consulter ces documents aux archives selon leur propre classement.

Toutefois dans le Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres : comprenant les noms de lieux anciens et modernes par Bélisaire Ledain publié par Alfred Dupond et edité par la Société française d'imprimerie et de librairie (Poitiers) en 1902 (1) nous trouvons à l'entrée BENETTE page 24 : BENETTE, vill. Cne de Xaintray. - Beneste, 1582 (not. St-Maix.). - Benest, 1615 (arch. V. Béceleuf, 7).

Sources :
  • 1. Gallica, la Bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires

De Charles D. . Au sujet d'Alexis Léculeur

Question : Madame, monsieur, pour une recherche historique que j'effectue, auriez-vous un moyen de trouver où et quand est décédé Alexis Léculeur, né en 1856, instituteur à Cherveux à partir de 1886, puis directeur de l’école des Trois-Coigneaux à Niort, à partir de 1903 ? Il fonde en 1900 l’Amicale des instituteurs et institutrices des Deux-Sèvres, prend sa retraite le 1er octobre 1909 et se trouve en 1911 administrateur de la Société des instituteurs et institutrices des Deux-Sèvres. Je constate que la table du Bulletin historique et scientifique des Deux-Sèvres n'est pas disponible sur internet. Je vous remercie de votre aide.

Réponse : (selon la chronologie de notre recherche)
  • L’acte de naissance d’Alexis Léculeur né le 22 juillet 1852 à Champeaux ne mentionne rien en marge. (1)
  • Une recherche par nom sur la page du service funéraire de la ville de Niort (2) donne comme résultat : LECULEUR ALEXIS ; Date d'inhumation : 08/02/1922 ; Cimetière : SABLIERES ; Emplacement : Division 01, Carré B - Tombe 70 et aussi le plan du cimetière concerné et l’emplacement de la tombe.
  • Suite à une visite sur place nous découvrons la tombe de Claude Piet décédé en 1996.
  • Le service de conservation des cimetières de la ville de Niort (3) nous confirme alors que la tombe Léculeur en état d’abandon à été reprise par la ville et la concession réattribuée à la famille Pied, les ossements restants ayant été déposé dans l’ossuaire de ce même cimetière. Elle n’a pas d’autre information.
  • Ainsi par cette démarche nous ne pouvons pas assuré qu’Alexis Léculeur inhumé en 1922 à Niort est celui recherché.
  • La consultation de la table décennale des décès de la ville de Niort pour la décennie 1913-1922 ne mentionne pas d’Alexis Léculeur. La consultation du registre des décès de la ville de Niort pour l’année 2022 ne mentionne pas d’Alexis Léculeur non plus.
  • Ainsi Alexis Léculeur inhumé le 8 février 2022 au cimetière des Sablières à Niort ne serait donc pas décédé à Niort.
  • Le livre « Deux-Sèvres : Dictionnaire biographique et album » précise « Léculeur Alexis, né à Champeaux le 22 juillet 1852. Directeur de l’Ecole des Trois-Coigneaux, à Niort. Ancien élève de l’Ecole normale de Parthenay (1869-72). Nommé adjoint, en 1872, à Niort, à l’école du Port, nouvellement créée. Il suivit son directeur, en 1874, à l’école du Nord. Il fut successivement après : instituteur à Exoudun en 1875 ; à Saint-Denis en 1876 ; à Cherveux en 1886 ; directeur de l’école des Trois-Coigneaux, à Niort, depuis 1903. Elu membre du Conseil départemental de l’enseignement primaire en juin 1898, en remplacement de M. Nocquet de Parthenay décédé, il fut réélu aux élections générales de la même année et à celles de 1901 et de 1904. Fondateur, en 1900, de l’Amicale des instituteurs et des institutrices des Deux-Sèvres, dont il fut nommé président ; réélu en 1903. Officier de l’Instruction publique. » (4)
SHSDS : image extrait du livre « Deux-Sèvres : Dictionnaire biographique et album » : Portrait d'Alexis Léculeur
« Deux-Sèvres : Dictionnaire biographique et album »

  • Puis utilisant différentes sources Internet et en particulier le site Généanet (5) et ce qui y notent les généalogistes, nous finissons par trouver son acte de décès que nous transcrivons ici : (6)
  • « Le cinq février mil neuf cent vingt deux à sept heures du matin Alexis Léculeur, retraité né le vingt-deux juillet mil huit cent cinquante-deux à Champeaux (Deux-Sèvres) fils de Jean Léculeur et de Marie Pied, tous deux décédés, veuf de Adèle Pelletier, est décédé en son domicile au lieu dit : Le Gond. Dressé le six février mil neuf cent vingt-deux à dix heures du matin, sur la déclaration de Clément Charles Rousseau, professeur au Lycée d’Angoulême, cinquante-trois ans et de Albert Moclère cordonnier, trente-six ans, domiciliés l’un et l’autre au Gond, commune de Gond-Pontouvre qui lecture faite ont signé avec nous, Boutillier Marcel Maire de Gond-Pontouvre. »
  • Nous trouvons aussi son acte de mariage avec Adèle Peltier le 2 octobre 1875 en la commune de Sainte-Ouenne dans les Deux-Sèvres. (7)

Sources :
  • 1. Site des Archives départementales des Deux-Sèvres et de la Vienne : https://archives-deux-sevres-vienne.fr/
  • 2. Service funéraire de la ville de Niort : https://funeraire.vivre-a-niort.com/
  • 3. Conservation des cimetières de la ville de Niort : 31 rue de Bellelune, 79000 Niort
  • 4. « Deux-Sèvres : Dictionnaire biographique et album » sur Google Livres
  • 5. Le site Généanet : https://www.geneanet.org/
  • 6. Le site des Archives Départementales de la Charente : https://archives.lacharente.fr/
  • 7. Le site des Archives Départementales des Deux-Sèvres et de la Vienne : https://archives-deux-sevres-vienne.fr/

De Kess K. . Au sujet du patrimoine industrielle de Niort, usines Pax

Question : Bonjour, J’ai cru comprendre que la société automobile Barre avait ses usines à Niort au début du siècle dernier. Or j'ai lu quelque part que les automobiles de la marque Pax (ou Sultane ?) étaient également fabriquées à Niort (voir plaque constructeur ci-jointe). Votre société peut-elle le confirmer et avez-vous plus d'informations à ce sujet ? Je suis fan des automobiles françaises du début du siècle dernier et on connaît peu les marques Pax (et Sultane). Bien merci d’avance pour une réponse.

SHSDS : Plaque de voiture où est gravé Automobiles PAX, Boulevard Malesherbe - Paris usines à Niort
La photo de la plaque transimise par Kess K.

Compléments : Voir le site de monsieur Kess K. des informations complémentaires sur ses recherches sur les automobiles PAX : ➩ Voir le site

Nouveau complément : Cette demande de recherche sur notre messagerie concerne une marque d’automobiles anciennes appelée PAX et qui serait originaire de Niort entre 1905 et 1909. L'auteur de cette demande précise qu’il ne fait pas confusion avec la marque Barré qu’il connait par ailleurs. Il demande toutes informations sur cette marque « niortaise ».

Nous avons dans un premier temps orienté notre interlocuteur vers l’association des voitures anciennes de Niort et avons convenu de rester en contact.

L’auteur de cette demande nous envoie fin juillet des documents : Il semble que le fondateur des voitures PAX, un monsieur Simon Bloch reprend l’entreprise de la maison Dubois rue de la Boule d’Or à Niort. Cette maison Dubois commercialise des voitures sous la marque Turenne et Dragon.

Simon Bloch commercialise des voitures sous la marque PAX en région parisienne. En 1907 la société est basée alors à Suresne et fait faillite en 1909.

Est-ce que des véhicules ont été fabriqués rue de la Boule d’Or ? Il s’agirait par exemple de trouver des photographies d’époque.

Voilà un sujet de recherches passionnant pour l’été !!

➩ Article : Un an aux automobiles Pax - Aventure vécue page 1
➩ Article : Un an aux automobiles Pax - Aventure vécue page 2

en 2024

De Catherine D. . Au sujet de Gustave Marmuse

Question : Faisant une recherche sur Gustave Marmuse, grand coutelier ayant vécu sa fin de vie à Niort, je souhaiterai connaître l'année de son admission à votre Société vers 1907, membre titulaire résident. C'est une recherche pour envoyer à la France savante.

Réponse : En réponse à votre demande de recherche sur Gustave Marmuse, voici les éléments que nous avons retrouvé : Dans le premier bulletin de la Société Historique et scientifique des Deux Sèvres, en 1905, Gustave Marmuse figure sur la liste des membres fondateurs : « Gustave Marmuse, propriétaire, 2 rue du Clou Bouchet à Niort, chevalier de la Légion d’honneur. Il continue à figurer sur la liste des membres dans les années suivantes avec un changement d’adresse en 1912 : 58 avenue Saint Jean toujours à Niort. Il disparait des listes à partir de 1916 sans indication particulière. Il aurait été intéressant de savoir s’il avait été membre de la société de Statistique qui a précédé la société historique et qui a été dissoute par le préfet en 1892 mais dans les bulletins de cette société ne figure aucune liste de membres. Son nom n’apparait pas non plus parmi les contributeurs, auteurs d’articles ou de mémoires.

Forum : Des articles parus dans les bulletins de la Société

Des demandes d’articles parus dans les bulletins de la Société. En fonction de leur longueur nous pouvons les numériser et les envoyer par mail ou bien vous proposer l’envoi du bulletin correspondant.

en 2023

De Valentine B. . Au sujet des antéfixes découvertes au château Sarrazin, à Rom, en 1883

Question : Actuellement doctorante à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de M. Olivier de Cazanove, j'étudie dans le cadre de ma thèse le décor des toits en Gaule romaine et plus particulièrement, les antéfixes de terre cuite. Pour mes recherches, je réalise un inventaire sur toutes les antéfixes ayant été retrouvées sur le territoire et qui sont attribuées entre le IIème s. av. J.-C. et le Vème s. ap. J.-C. environ. Au cours de mes lectures, j'ai pu voir que des antéfixes avaient été découvertes au château Sarrazin, à Rom, en 1883, lors de fouilles faites par M. l'abbé Métais. Ces fouilles auraient été publiées dans le bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres en 1882-1884. Or, le bulletin de cette année n'a pas été numérisé dans la bibliothèque en ligne Gallica. Ainsi, je me permets de vous écrire afin de savoir si vous auriez une copie numérique de ce bulletin, ou bien seulement une copie numérique de ce chapitre (Fouilles de l'abbé Métais à Château Sarrazin (Rom), p. 251 à 257) à me partager. Sinon, est-il possible pour vous de le numériser ou de me renvoyer vers quelqu'un qui pourrait le faire ? Votre aide m'aiderait vraiment à pouvoir recontextualiser ces découvertes qui sont actuellement enregistrées dans ma base de données

Question : Suite à votre demande nous avons pu numériser quelques pages de ce bulletin de 1883 de la société de Statistique (société qui a précédé la société historique au XIXème siècle) c’est peut-être pour cela que vous n’avez pu trouver sa référence sur Gallica. ➩ Lire cette étude

De Alexandre B. . Au sujet de l’affaire Gibeault, Niort 1944 et des réseaux belges en France : Delbo-phénix et Zéro-france

Question : Je m’appelle Alexandre B., j’ai 20 ans et je suis étudiant en sciences politiques ainsi qu’en histoire. Je vous écris aujourd’hui pour vous demander s’il est possible de me communiquer deux article pour lesquels je ne trouve d’accès sur Internet, même a l’aide des ressources de mon université. Il s’agit de l’article publié dans le bulletin, troisième série, tome XI du premier semestre 2007 « l’affaire Gibeault, Niort 1944 », ainsi que de l’article de M. Jean-Marie Pouplain « L es réseaux belges en France : Delbo-phénix et Zéro-france », il me semble également paru en 2007. Je souhaiterais les consulter pour comprendre l’histoire de mon arrière arrière grand-père, Octave Nocquet. Des informations que j’ai pu retrouver, il fut arrêté chez lui avec sa femme, Marie, qui a elle survécu et dont j’ai entendu parler durant ma vie. Cependant, peu m’a été transmis de ce moment extrêmement difficile par mes proches. De plus, je réside actuellement à Hambourg, une ville aux environs de laquelle fut érige le camp de concentration de Neuengamme. Et c’est dans ce camp qu’est décédé mon grand père. Ainsi, n’ayant la capacité matérielle de venir consulter, ni financière (je suis étudiant) je souhaitais savoir s’il était possible de me communiquer une version numérique de ces articles.

Réponse : Nous avons effectivement dans nos réserves le bulletin que vous évoquez et qui est un hommage à Jean-Marie Pouplain et consacré aux travaux qu'il a mené sur la période de l'occupation. Il est bien entendu possible de le mettre à votre disposition via un envoi postal par exemple car nous n'avons pas numérisé cette publication.

De Dominique M. . Au sujet d’une étude sur les souterrains dans les Deux-Sèvres

Question : Je suis à la recherche d’un article de M. PROUST publié dans le Bulletin Historique et Scientifique des Deux-Sèvres de 1974 (pages 149 à 192). Il s’agit d’une étude sur les souterrains dans les Deux-Sèvres où il est notamment fait mention de souterrains à Melleran. J’habite Melleran et j’ai effectivement un souterrain dans la cour de mon habitation et je serais particulièrement intéressée par la lecture de cet article. Par quel moyen peut-on se le procurer ou bien le consulter ?

Réponse : Nous avons bien noté votre recherche, Nous allons vérifier dans nos réserves si nous avons encore ce bulletin , il y a de grandes chances que oui. Nous revenons vers vous rapidement.

De Amélie B. . Au sujet de la tuilerie de Verrines-sous-Celles

Question : Travaillant pour le PAH Mellois en Poitou, je suis en charge d'une visite de la Tuilerie de Verrines-sous-Celles début juin. Je souhaiterais savoir si la SHSDS a déjà publié des contenus sur ce sujet.

Réponse : Nous avons bien reçu votre courriel concernant la tuilerie de Verinnes sous Celles. Nous avons examiné tables et index des publications, communications et articles de notre société ainsi que de la Société de statistiques qui l’a précédée mais nous n'avons rien trouvé à ce sujet. Il y a bien eu quelques articles sur l’église, sur les enfants juifs cachés pendant la guerre, mais rien sur la tuilerie. Peut-être devriez-vous, mais cela a sans doute déjà été fait, vous rapprocher de la société historique de Melle.

De Gilles H. . Au sujet de Samuel Bernard savant niortais

Question : Madame, Monsieur, Je recherche des renseignements sur Samuel Bernard (1773 -1853 ) savant d'origine niortaise qui accompagna Bonaparte lors de l'expédition d'Egypte. Avec mes remerciements et mes salutations respectueuses.

Réponse : Bonjour, Nous avons effectivement dans nos anciens bulletins une communication de Léo Desaivre datant de 1888-1890. Plutôt que de vous envoyer ce vieux bulletin dont je ne suis pas sûr de l'état, je me propose de vous envoyer le texte numérisé d'ici quelques jours. [...] Bonjour, voici l'article sur Samuel Bernard numérisé. Bonne lecture. ➩ Lire cette étude

en 2024

De Jean-Philippe D. B. . Au sujet du général Daniaud-Duperat

Question : Je viens de trouver sur internet des informations concernant le général Daniaud-Duperat. Il semblerait que ses mémoires aient été publiées au sein de votre revue en 1965. Serait possible d’en avoir une copie ou bien un lien en ligne s’il existe ?

Réponse : Nous avons procédé aux recherches dans nos réserves de bulletins et nous avons retrouvé ce bulletin de 1965 dans lequel monsieur Gaston Giraudias a présenté le journal inédit du général Daniaud-Dupérat. Nous pouvoent vous adresser ce bulletin, le coût de l’ouvrage est de 5 euros plus les frais d’envoi. Merci de nous dire si cela vous convient et nous vous le ferons parvenir au plus vite.

De Jean-Philippe D. B. . Au sujet d'un site des territoires pictons situés dans les Deux-Sèvres : Mairé dans la commune de Périgné

Question : Je réalise actuellement un master de recherche qui concerne une villa romaine à Noirmoutier. Cette villa adopte un plan connu en Gaule notamment sur un autre site des territoires pictons situés dans les Deux-Sèvres : Mairé dans la commune de Périgné. Je cherche à obtenir des informations sur ce site, mais n'étant pas de la région, il est difficile pour moi d'en obtenir. Une mention bibliographique mentionne des écrits parus dans votre bulletin en 1979 et 1983. Serait-ce possible d'obtenir des photographies de ces écrits, ceci m'aiderait beaucoup. Je vous mets ci-joint la mention bibliographique : Jarry J., 1979/83, «Les fouilles de Mairé (commune de Périgné)»; id., «Complément d’informations sur le site de Mairé (campagnes de 1980, 1981, 1982 et 1983)», Bull. de la soc. historique et scientifique des Deux-Sèvres, t. XII, fasc. 2/3, p. 113-168; t. XVI, fasc. 1, p. 27-40.

Réponse : Nous avons retrouvé les deux bulletins dans lesquels sont évoqués les fouilles de Mairé dans la commune de Périgné. Le bulletin de 1979 avec un article de monsieur Jarry et celui de 1983 avec une contribution de C. Allag, J. Jarry et P. de la Coste. Les articles sont trop volumineux pour que nous puissions vous les adresser numérisés, en revanche nous pouvons vous faire parvenir les deux bulletins que nous avons dans nos réserves. Le tarif de ces publications a été fixé à 5 euros chaque exemplaire, il faudra rajouter les frais d’envoi.

Forum : Des communications

Des communications des membres de la Société et de tous ceux qui portent un intérêt sur le patrimoine du Département.

➩ De Laurent F. . La clé du vitrail était à vendre sur Ebay !

A Sainte-Pezenne, quartier de Niort se trouve une église dont les origines remontent au XIIème siècle. Dans une chapelle Sud au dessus d’un autel dédié à sainte Radegonde se trouve un vitrail comportant principalement :

  • Un blason ovale que je blasonne : « D’Or à trois pattes de gueules » surmonté d’un casque avec des lambrequins duquel pend un médaillon, le tout au dessus d’une palme.
  • Un médaillon composé de deux lettre entrelacée : un « A » d’Argent et un « B » d’Or ces deux lettres étant surmontées de la date « 25 octobre » et soutenue par l’année « 1899 »
  • En bas au gauche la mention « J.P. Florence et Cie » et en bas à droite la mention « Tours 1900 »

Je m’interroge alors sur l’évènement que rappelle cette date.

Je ne trouve pas de naissance, mariage et décès à cette date du 25 octobre 1899 dans l’état civil de Sainte-Pezenne. Mais, je trouve mention d’un tel blason dans l’armorial des Maires de Niort paru en 1866 « Jean ARNAULDET, avocat au siège et échevin en 1692. Armoiries : D’or à trois membres de griffon de gueules posé deux et un. (V. armorial de la généralité de Poitiers à ce nom.) »

Et le site Wiki Niort, dans sa page sur le Château de Burbaillon (rue d'Antes), mentionne au sujet de cette famille : « Louis Christophe Arnauldet est né à Niort le 7 mars 1792. Il a épousé Sophie Elisabeth Busseau, fille d'un ancien maire de Niort. Il fut nommé juge à Niort le 4 février 1820 et président du tribunal en 1833. Il fut conseiller municipal de la ville de Niort. Il est député de l’assemblée nationale du 2 mars 1839 au 12 juin 1742 dans le groupe de majorité conservatrice. Il fut l'un des fondateurs de la Caisse d'Epargne. Il est chevalier de la légion d’honneur. Il fut le créateur et le bienfaiteur des courses de Niort. Il décède le 7 juin 1873 au château de Burbaillon à Sainte-Pezenne. Ils eurent plusieurs enfants dont Louis-Étienne, né en 1839 et Edmond (1827-1899) qui devint magistrat, puis juge et vice-président du tribunal de Niort. Louis Étienne, né en 1870 et petit-fils de Louis Christophe, réside dans le Château de Burbaillon au début du XXe siècle. Il est le fils d’Emmanuel Edmond Arnauldet, juge au tribunal civil de Niort, et de Marie Amaryllis Micheaud. Louis Étienne, propriétaire exploitant, réside au Château avec son épouse Gabrielle Bérard et leurs filles : Marie, Cécile et Elisabeth. »

Où je remarque une union « A et B » entre Louis Etienne Arnauldet et Gabriel Bérard union que je retrouve sur l’état civile de Niort à la date du 24 octobre 1899, veille de celle indiquée sur le vitrail. A une journée près...

Mais tapant « Arnauldet 25 octobre 1899 » sur un moteur de recherche Internet je trouve un faire-part de mariage à vendre sur le site Ebay dont je télécharge une photo : « Madame Arnauldet à l’honneur de vous faire part du mariage de son fils Monsieur Etienne Arnauldet, Avocat, Docteur en Droit, avec Mademoiselle Gabrielle Bérard, Et vous prie d’assister à la Bénédiction Nuptiale qui leur sera donner le Mercredi 25 Octobre 1899 à 11 heures précises du matin en l’Eglise Saint André de Niort. Niort le 15 Octobre 1899. »

Ainsi donc il semble que ce vitrail rappelle cette union. Il faudrait pousser plus loin les investigations pour voir s’il s’agit d’un don de la famille à la paroisse. En tout cas il n’est pas fait mention de l’origine de ce vitrail dans le dépliant de visite.

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